P3 de la maternité ?
Tout d’abord merci de vos gentils messages rassurants sur l’insuffisance ovarienne…
Après la capacité physique… doutes et psychotage sur la capacité psychique à être une (bonne) mère.
Pour comprendre mon raisonnement, il faut savoir que j’ai eu une mère hors norme. La mère idéale pour petite enfance. Celle pour qui pouponner n’est jamais une charge, mais toujours un plaisir. Celle qui trouve toujours le jeu qui passionne les enfants, qui a la patience… Bref, une star des bacs à sable : les enfants en redemandent…
Pour moi qui ne suis pas branchée « bébé », cet exemple a toujours été un peu écrasant. J’ai mis des années à « tuer » la mère : à assumer le fait que je serai un autre genre de maman… non moins aimante et aimée. A encaisser le fait que ses conseils avisés m’énerveront car je n’y aurais jamais pensé toute seule…
Alors parfois, avec toute cette attente, toutes ces difficultés, je me surprends à douter… Ai-je bien passé ce cap, mon désir d’être mère est-il mature ??