Psy or not psy (2) ?
La psy (-chologue) dont je parlais dans le post précédent, pense que le mental n’a que peu, voire pas d’influence sur le résultat d’une procréation médicalement assistée. Elle m’a assuré qu’aucune étude n’avait jamais réussi à mettre en lumière un effet tangible de ce facteur que d’aucuns considèrent primordial. Pour preuve, elle m’a donné l’exemple des camps de réfugiés dans lesquels les femmes, malgré une détresse manifeste, étaient tout de même enceintes.
Un peu paradoxal… j’ai été assez étonnée la première fois qu’elle m’a tenu ce discours. Quel rôle alors pour une psy dont la PMA est la spécialité ? Soulager, j’imagine…
Dans un premier temps, ce discours a eu sur moi un effet déculpabilisant. « En souffrant, je ne compromets pas mes chances. J’ai le droit d’être en colère, d’être désespérée, de ne plus y croire. Ce n’est pas pour cela que ça ne marchera pas. », me suis-je dit.
Par la suite, mes visites m’ont semblé moins fructueuses et j’ai rapidement eu le sentiment de tourner en rond. Ressasser le négatif, ce qui n’allait pas…