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Je suis en train de faire (depuis presque une semaine) un post sur le boulot, car le moins qu'on puisse dire, c'est que chez moi cette activité est incompatible avec la pma... mais je ne me sors pas de ce post, car le moral ne va pas du tout.
Pour reprendre là où j'avais terminé mon dernier message, j'ai parlé à Nathan dimanche soir (et non, pas de mon blog!) de cette crainte qu'on ne s'éloigne que je ressens ces derniers temps. Il a été super, il m'a rassurée. Il m'a dit qu'il avait du mal à exprimer sa tristesse, qu'il me sentait tellement mal, qu'il avait l'impression que son rôle est d'assurer niveau moral... Il a peur que je tombe dans une très grande dépression, il a peur que je me suicide même. Je n'ai pas pu le rassurer "Mais non, je n'y ai jamais pensé !!!" : ce serait mentir.
Depuis un mois, je pense de façon obsessionnelle à ce bébé qui ne vient pas. J'ai l'impression qu'il n'arrivera jamais.
Il y a des moments où ça va un peu mieux, et puis très vite, tout ça peut retomber. Aujourd'hui, j'avais rdv chez le gynéco pour programmer mon tec, lequel a été repoussé d'une semaine. Sur le moment, ça allait, j'ai même dit : "Je suis plus à ça près." Et puis depuis, je végète en me demandant comment je vais survivre à cette semaine supplémentaire. Je n'ai pas avancé une once de la montagne de boulot que j'ai accumulée, à force d'être inefficace depuis un mois. Du coup, je me sens moins que rien au plan professionnel.
Bref, ça va pas fort, quoi...