Les vieux réflexes
On ne se débarrasse pas de sa peau de pmette en un jour. Non pas que je me sente spécialement inquiète pour la suite de cette grossesse. J’ai conscience de la fragilité de mon petit fantôme, petit fantôme d’un mois seulement… Je vis ça au jour le jour, car chaque jour qui passe est une victoire… surtout en ces premiers mois. Mais comme chaque jour m’apporte justement son lot de petits symptômes, cela me permet de ne pas me poser trop de questions. J’ai même fait mes premiers achats de femme enceinte (pour celles que ça saoûle, vous pouvez aller directement au paragraphe suivant) :
- une crème anti-vergeture ; et oui, je « préviens », car à l’adolescence, mes seins se sont transformés en deux belles étoiles de mer… et mes hanches portent encore, 20 ans après, la marque de ma croissance… A l’époque, je m’enduisais de crème en permanence : j’espère que la cosmétique a fait des progrès…
- un soutien-gorge gamme « generous » de chez Monop’, pour mieux soutenir les seins qui s’échappent des soutiens-gorges habituels. En achetant ce premier habit de grossesse, j’ai retrouvé un peu de l’émoi de mon premier achat de soutien-gorge…
Ce n’était pas du tout là où je voulais en venir au début de ce post, excusez-moi, je disgresse… Non, je voulais dire que j’ai conservé envers les femmes enceinte un vieux réflexe pavlovien de protection. Si on m’annonce une grossesse, je suis sur le qui-vive… Prête à mordre, avec un sentiment de jalousie qui commence à monter… jusqu’au moment où je me souviens que « Ca y est »… et où tous ces sentiments réflexes retombent comme un soufflé, mais non sans laisser un drôle d’arrière-goût…
De la même façon, mon mari a passé une semaine en séminaire avec des types qu’il ne connaissait pas. Au bout de plusieurs jours, un des types l’interroge sur sa vie perso et apprenant qu’il est marié depuis 3 ans sans enfant lui dit : « Bah mon vieux, faudrait songer à t’y mettre ! » Le lourdeau… mon mari a ressenti exactement la même chose que moi…
Voilà ce que je voulais dire aujourd’hui : c’est bourré de paradoxe, tout ça ! D’ailleurs, je fais un post où je parle de ma « jalousie » envers les femmes enceintes… et je parle des plaisirs de la grossesse, m’attirant peut-être par là des sentiments véhéments de la part des pmettes…
Je pense que je ne suis pas encore au bout de mes contradictions…